Les armoiries de la commune sont représentées par 
"de gueules à deux clefs d'or dressées en sautoir, les pannetons en haut."



Présentation


Département du Nord

Arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe. Circonscription n° 24. Canton de Trélon. Code postal 59132. 
Code INSEE 59420. Commune associée au Parc Naturel Régional de l'Avesnois.

Moustier-en-Fagne est situé sur le circuit B du "Circuit Fagne et Bocage" créé par le groupe de travail "Chemins et Mémoires"

L'altitude moyenne de Moustier-en-Fagne est de 185 mètres environ.
Sa superficie est de 7.13 km².
Sa latitude est de 50.096 degrés Nord et sa longitude de 4.196 degrés Est.

En savoir plus: http://www.cartesfrance.fr/carte-france-ville/59420_Moustier-en-Fagne.html#ixzz3noHwiejB



Altitude: Centre village 186 m ; Ferme Saint Pierre 206 m

Moustier en Fagne est le plus petit des 5 villages de la Fagne Trélonnaise.
(A savoir : Baives, Eppe Sauvage, Moustier en Fagne, Wallers en Fagne (anciennement Wallers Trélon) et Willies.)

Arrosé par l'Helpe majeure qui prend sa source à Bourges (hameau belge situé à 5 kms), son horizon est fermé par une ceinture de forêts: la Fagne de Chimay au nord, le bois de Neumont à l'est, la Fagne de Trélon à l'ouest. Le noyau du village est installé dans le fond de vallée à proximité immédiate des prés humides de l'Helpe-Majeure. Il apparaît aujourd'hui éclaté en deux secteurs, celui regroupé autour du prieuré et celui formé par la mairie et la salle des fêtes. La rue de Trieux prenant de plus en plus d'ampleur de part la construction de nouvelles habitations. La carte d'état major de 1832 offre une vision plus unitaire du village dont la population s'est considérablement réduite. Le bâti, peu dense, se structurait autour d'un quadrilatère, alors qu'aujourd'hui, seules deux voies sont bordées de bâtiments formant un tissu discontinu. Moustier apparaît ainsi très isolé, placé entre la forêt de Trélon et la frontière avec la Belgique.

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Etymologie


Les étymologies proposées pour le mot « fagne » sont variées : latin fagus = hêtre, sfagnus = mousse '( la sfaigne étant une mousse dont la décomposition concourt à la formation de la tourbe), le germain fani = marais, boue.

A propos de la Fagne de Joël Danloux 

Fin du VII ème siècle: Villa de Moustier
En 1112: Monasterium in Fania
Au XII ème siècle: Villa Monasterii, Monasterium in Fana
Au XVII ème siècle: Moustiers en Fagne
De nos jours: Moustier en Fagne

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A propos de la fagne de Joël Danloux


A propos de la Fagne


Au début du 18ème siècle (1), comme de nos jours, l'on s'interroge toujours sur la signification du mot FAGNE, tant les interprétations données par les uns ou par les autres diffèrent ou paraissent désigner des paysages bien dissemblables.
Cette petite note n'a pour objet que de rappeler quelques définitions et de permettre à chacun de mieux juger des caractéristiques de ce territoire que l'on appelle la FAGNE ou les FAGNES.
Bien que l'on ait parfois voulu rattacher le mot fagne à des plantes comme le hêtre (fagus) ou les sphaignes (spagnum), la Fagne paraît désigner dès l'origine une région plutôt qu'un type de végétation, même si la topographie, le sous-sol, le climat et les activités humaines anciennes peuvent conduire au développement d'associations floristiques particulières. Ainsi:
- dans la liste longue (établie vers 1038) du polyptique (2) de l'abbaye de Saint Pierre de Lobbes, l'on situe le monastère de Wallers dans une région "In Fania cella Monastterii." 
- de même que dans le cartulaire de la Terre d'Avesnes (3), différentes conventions ont trait aux bois dans des territoires bien distincts: "Bois de Faingnes et de Thierasche" (1211), "Bos qui sont en Faignes" (Accord avec Lobbes de 1252) 
Le mot fagne, du latin populaire fania, paraît emprunté au germanique fani (boue, fange).
Pour trouver des zones fangeuses sur de grandes étendues une partie de l'année, il faut nécessairement que le sol et le sous-sol soient imperméables, ce qui est le cas de 2 régions dans l' Avesnois et l' Ardenne: 
- La Fagne-Famenne, qui commence à l'Ouest à Féron, Sains-du-Nord, Liessies et qui se poursuit à l'Est par Trélon, Eppe-Sauvage, Virelles, Boussu-en-Fagne, Mariembourg, Villers-en-Fagne, Sart-en-Fagne et se prolonge par Wellin, Rochefort et Marche-en-Famenne (4). 
- Les Hautes Fagnes, dans la partie la plus haute de Belgique (Baraque-Michel, Signal de Botrange), avec notamment les fagnes de Polleur et de Malchamps (4).
Le sous-sol de Fagne-Famenne est constitué de terrains d'âge Dévonien supérieur: schistes du Frasnien supérieur et du Famennien inférieur, schistes plus ou moins chargés de grès psammitiques du Famennien moyen et supérieur. C'est la région que nous connaissons dans l'Avesnois sous le nom de "Petite Suisse du Nord", aux terrains très vallonnés et au réseau hydrographique dense, avec des étiages sévères (absence de réserves d'eaux souterraines).
En bordure Sud de la fagne, et parfois appelée "basse fagne fangeuse" (4), une dépression creusée dans les schistes tendres de Frasnien supérieur et du Famennien inférieur est jalonnée par une série de marais et d'étangs plus ou moins aménagés (Pont de Sains, Forge, Loroing, Hayon, Folie).
Le plateau des Haures Fagnes est constitué de terrains d'âge Cambrien (schistes ardoisiers et métamorphiques et bancs quartzitiques du Revinnien et du Devillien), tout aussi imperméables que le sous-sol de la Fagne-Famenne. Un relief doux et des vallées mal drainées, un climat rigoureux, expliquent l'existence d'une quantité d'eau particulièrement abondante et des tourbières (5).

Joël DANLOUX
(Association des Amis de la Maison de la Fagne)


(1) "Eclaicissements qu'il faut avoir. Si on ne peut savoir l'origine du mot faignes en latin fania".Archives familiales Merode
'2) J.P Devroey (1986) Le polyptique et la liste des biens de l'abbaye Saint Pierre de Lobbes (9-11ème siècles) Com. Roy. d'histoire.
(3) M.Leclercq (1907) Traductions des "rebriches des chartres et des lettres de toute la terre d'Avesnes". Mémoires SAHA, tome VII
(4) E.TOMSON Fagne et Thiérache Site WEB.
(5) Le Parc Naturel Germano-Belge Hautes Fagnes-Eifel; Site WEB (2007). 

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Les habitants


Les Habitants de Moustier en Fagne 


Trois ouvrages ont été consultés sur le nom donné aux habitants de la commune.

1 ) Dictionnaire des communes de France : aucun renseignement

2 ) Dictionnaire d'Amboise des communes du Nord-Pas de Calais, éditions 1996 et 1999.
Cet ouvrage indique que les habitants se nomment " Moustésiens"
Cette appellation n'a aucune valeur car l'ouvrage a été établi avec l'aide des communes. Par ailleurs, aucune bibliographie n'y est référencée et aucune source provenant des communes n'y est citée.

3 ) L' Encyclopédie sur les communes du Nord Édition 1998 selon daniel DELATTRE.
Les habitants y sont appelés les "Moustériens"
Cet ouvrage fait référence à une nombreuse bibliographie tant d'origine privée (sur les patronymes...etc) que d'origine publique (études de l'INSEE, IGN...)
Il paraît donc logique de considérer que les habitants se nomment les "Moustériens et Moustériennes", jusqu'à preuve du contraire.

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Démographie

DatesBaivesEppe SauvageMoustier en FagnzWallers en FagneWillies
1788
?
?
281
?
?
1801
271
516
186
374
271
1806
?
?
171
?
?
1820
?
?
193
?
?
1821
272
718
193
417
399
1831
333
823
264
480
498
1841
320
875
275
511
516
1846
?
?
281
?
?
1851
318
908
260
529
?
1860
?
?
235
?
?
1861
283
772
195
462
456
1872
248
664
169
430
335
1876
?
?
186
?
?
1880
?
?
186
?
?
1881
256
617
172
472
271
1886
?
?
172
?
?
1891
216
626
149
424
229
1896
?
?
131
?
?
1901
220
575
118
410
201
1906
?
?
116
?
?
1910
?
?
116
?
?
1911
214
537
115
371
182
1921
228
478
102
316
215
1926
?
?
118
?
?
1931
191
437
116
336
189
1936
203
422
104
329
165
1946
190
410
106
326
154
1954
?
?
93
?
?
1962
206
363
87
282
134
1968
?
?
72
?
?
1975
151
264
70
251
107
1982
?
?
72
?
?
1990
130
248
67
219
128
1990?
144
227
72
?
?
2002
?
?
72
?
?


La démographie des villages de la Fagne en chute libre 


Hydrographie


Le réseau hydrographique est formé par l'Helpe Majeure qui prend sa source à Bourges (hameau belge situé à 5 kms). Entrée en territoire français à 203 m d'altitude, son confluent avec la Sambre se trouve à 128 m soit une dénivellation de 75 m pour un cours de 54 kms. 
Un fourmillement de petits ruisseaux se cachant parmi les herbes et les bois au fond du moindre vallon s'explique aisément: terrains primaires ou secondaires imperméables, favorisant le ruissellement superficiel aux dépens de l'infiltration. (ruisseaux des Gilettes et des Warinelles ) 
Cette rivière coule entre la frontière et le bois de la Fagne, avant de faire sa jonction avec le ruisseau de Montbliart à Eppe Sauvage 


Quelques mots sur les deux helpes. 

Les vallées latérales à la Sambre: les deux helpes. 
Les vallées latérales ont mieux conservé, en partie tout au moins, leur nature primitive et leur aspect rustique. La Riviérette n'est qu'un ruisseau sans caractère, mais les deux helpes ont une physionomie qui leur est propre au milieu de toutes les rivières du Nord. Ce sont comme deux soeurs jumelles qui naissent à la même altitude (245m), vivent côte à côte, parcourent du même pas toute leur carrière, et finissent au même niveau (131m Helpe mineure; 128m Helpe majeure). Toutes deux reçoivent les eaux d'un même réservoir, l'étang de la Folie, qui se partagent entre l'Helpe majeure par le ruisseau du Voyon, traversant du sud au nord la forêt de Trélon, et l'Helpe mineure, par celui du Pont-de-Sains qui la longe au sud. Toutes deux augmentent de moitié, par leurs sinuosités, la distance en ligne droite de leur source à leur confluent avec la Sambre; leur chute totale étant sensiblement la même, l'Helpe mineure rachète par plus de rapidité la moindre étendue de son cours, mais ses 42 kms sont tous en France, tandis qu'une partie des 54 kms de l'Helpe majeure appartient au territoire belge. 
Les ruisseaux qui forment l'Helpe mineure sortent des bois de Fourmies et d'Anor où, comme ceux qui se dirigent vers l'Oise, ils traversent une série d'étangs; mais leurs eaux, épurées par ces réservoirs, se souillent bientôt à travers la contrée industrielle de Fourmies, et c'est un peu au nord qu'il faut chercher la véritable rivière champêtre. Sortie de l'étang de la Folie, la rivière de Pont-de-Sains serpente par mille détours pittoresques à travers la forêt de Trélon, les bois de la Fagne de Sains et du Petit Fresseau, tantôt ruisseau limpide entre deux coteaux boisés, tantôt nappe d'eau aux rives verdoyantes, sur lesquelles paissent de beaux troupeaux. Elle rejoint près d' Etroeungt la petite Helpe, qui se déroule maintenant à son aise dans une vallée à fleur d'eau, partout bordée de riantes prairies, dont les séparations, qui les coupent à intervalles rapprochés, indiquent assez qu'on en connaît la valeur et qu'on s'en dispute la jouissance. 
C'est cependant la vallée de l'Helpe majeure qui renferme les sites les plus renommés du département. Quand au départ de Trélon, on a sur une belle route traversé la forêt dans toute sa longueur, on débouche subitement sur une vallée de largeur moyenne, autour de laquelle les pentes herbacées et les croupes boisées alternent ou se font face, et au fond de laquelle serpente la silhouette argentée de la rivière, offrant à de belles vaches grasses qui viennent s'y désaltérer, son eau pure dont un ruisseau descendu de l'est a doublé le volume. Un coquet village occupe le revers opposé du vallon, c'est Eppe-Sauvage. Mais en dehors de ce groupement de maisons, les habitations sont rares. La coupe du vallon est harmonieuse; l'horizon, plus vaste au levant, est limité au couchant par la ligne des coteaux qui se reploie gracieusement vers le sud; l'air y est frais en été; c'est bien l'aspect d'une station dans la montagne. La main de l'homme n'a point trop altéré l'oeuvre de la nature. Ces bois, ces pâturages, ces ruisseaux murmurants, cet air vif et pur, cette solitude relative, nous transportent si loin des paysages ordinaires du Nord qu'ils évoquent une idée lointaine de la sévère et grandiose nature des Alpes. Aussi ce canton est-il appelé la petite Suisse du Nord. Les prairies plantées d'arbres et les coteaux élevés se succèdent le long de la rivière, et le nom de Liessies, qui rappelle une abbaye célèbre, témoigne encore du charme de ces riants paysages. Plus bas, c'est une ville, Avesnes, qui se dresse en amphithéâtre sur un des rochers qui la dominent, et jusqu'au bout de sa course sinueuse, la grande Helpe voit les fraîches prairies, les bois ombreux et les vergers fertiles se succéder autour d'elle. La Solre, aux nombreux replis, qui baigne le pied du plateau de Wattignies et se termine près de Maubeuge, la Thure et les Hantes qui n'appartiennent que pour une partie de leur cours à la France, circulent aussi au milieu de ravins profonds, de collines boisées, de rochers pittoresques. C'est bien à ce coin du Nord que la nature a le mieux réparti ce qui fait le charme de l'esprit et des yeux. 

( extrait du livre d' Henri Cons, "Le Nord pittoresque", éditions du Bastion.) 

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Quelques photos


Typologie

( Fagne de Trélon ) 
D'après "Le Guide Technique du Patrimoine Bâti, La Fagne de Trélon". 
( Document Parc Naturel Régional de l' Avesnois) . 



Les principaux critères paysagers (topographie, hydrographie et occupation du sol) permettent de caractériser l'entité paysagère de la Fagne de Trélon. On distingue quatre types d'implantation et d'environnement des villes et villages, qui peuvent s'enrichir de nuances particulières. 
Parmi ces 4 types sont définis deux types majeurs , les plus représentatifs de l'entité paysagère: - La vallée encadrée de forêt au nord / - La clairière au sud 
et deux types mineurs en situation particulière de transition avec les entités paysagères voisines: - La lisière ( transition avec l'entité du Pays d' Avesnes) / La vallée encadrée de plateaux bocagers ( transition avec l'entité de la Thiérache) 


Types majeurs: 


1 ) La vallée encadrée de forêt: 

. vallée encadrée de forêts (grands massifs boisés) 
. présence de la rivière Helpe Majeure ou du ruisseau de Baives 
. noyau bâti implanté sur versant et/ou en fond de vallée 
. perception orientée par l'axe de la vallée (co-visibilité d' un versant à l' autre) 
. activité agricole dominante 
Quatre villages sont particulièrement représentatifs de ce type: Eppe-Sauvage, Liessies, Moustier-en-Fagne et Willies. 
Les trois autres, Ramousies, Baives et Wallers-Trélon, présentent des nuances: 
. la culture est présente de manière plus importante, 
. la forêt est moins prégnante, 
. les horizons sont plus ouverts, 
. les sommets des collines plus dégagés. 
On constate que ces trois villages sont implantés à l'entrée de la vallée. Ils se situent dans un paysage de transition avec des secteurs plus ouverts et cultivés tels que la clairière de Trélon pour Baives et Wallers-Trélon ou encore le pays d'Avesnes-sur-Helpe pour Ramousies. 


2 ) La clairière: 

. bâti implanté en secteur ouvert, 
. partiellement sur plateau, 
. délimité par une structure forestière, 
. activité industrielle dominante. 
( Anor, Féron, Fourmies, Glageon, Ohain et Trélon) 


Types mineurs: 


3 ) la lisière: 

. horizon boisé d'un seul côté, 
. ouverture à l'opposé sur plateau valloné, 
. activité agricole et industrielle dominante. 
( Sains-du-Nord) 


4 ) la vallée encadrée de plateaux bocagés: 

. aucun contact proche avec la forêt, 
. noyau bâti sur versant et fond de vallée, 
. activité industrielle dominante. 
( Wignehies) 

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Géologie


Carte et coupe géologique schématiques de l'entité paysagère de Trélon.


D'après "Le Guide Technique du Patrimoine Bâti, La Fagne de Trélon". 

( Document Parc Naturel Régional de l' Avesnois) . 

Le sous-sol: une ressource traditionnelle. 
L'approche de la constitution géologique de la Fagne de Trélon est importante à deux titres. 
Elle permet l'identification des matériaux de construction du bâti traditionnel, qui, par leur couleur et leur traitement, modèlent la physionomie de ce secteur. 
De plus, cette richesse est à l'origine d'activités économiques spécifiques, celles de l'extraction de la pierre et de son exploitation.


Les limons (pour la fabrication des briques) du Quaternaire recouvrent tous les autres terrains ( Primaire, Secondaire ou Tertiaire). Rares à l'est d'une ligne Anor-Avesnes, ils peuvent atteindre plusieurs mètres d' épaisseur plus à l'ouest au nord d'Avesnes. 

Les roches extraites du sol et présentées ici, sont utilisées comme matériaux de construction des bâtiments. Ainsi, on trouve de nombreuses constructions en pierre bleue à Glageon, Trélon, Wallers-Trélon, Baives, Moustier-en-Fagne, en grès à Anor et en brique dans la plupart des communes. 

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Climat


A 200 kms de la mer, en raison du relèvement progressif du relief et aussi de la présence d'importants massifs forestiers, le climat présente déjà des caractères continentaux. Le régime thermique permet de constater une différenciation de température. Il fait plus froid et la végétation est retardée de quinze jours sur le reste du département et les gelées tardives d'avril ou de mai sont fréquentes. 


Tables décennales 1802-1892

Naissances
Mariages
Décès
1802-18121802-18121802-1812
1813-18221813-18221813-1822
1823-18321823-18321823-1832
1833-18421833-18421833-1842
1843-18521843-18521843-1852
1853-18621853-18621853-1862
1863-18721863-18721863-1872
1873-18821873-18821873-1882
1883-18921883-18921883-1892
Le site des archives départementales est en refonte pour le moment. Mise à jour ultérieurement.


Situation: